Encore une fois, elle ne doit pas s'effectuer au détriment de l'intérêt général.

Notre rôle sera d'abord de porter à la connaissance des organismes chargés des études d'impact de la présence d'espèces sensibles, voire même protégées, sur les lieux de leurs études. Ensuite, nous pourrons proposer des solutions pour que l'espèce ne pâtisse pas de l'aménagement en question, que ce soit par une modification de l'aménagement ou un déplacement de l'espèce si la législation le permet.

Nous pouvons citer une action semblable qui a été réalisée par quelques uns de nos membres au titre de l'ONF, avec la collaboration de la CTC : l'aménagement de la RN 200 affectait une station d'Ophrys iricolor. Une transplantation de nombreux pieds vers une zone préservée été réalisée, et une majorité de plantes déplacées a refleuri. De nouvelles plantes sont également apparues. L'espèce a ainsi été sauvée.